Certains prédisaient déjà que les relations sexuelles avec les robots sexuels allaient devenir le nouveau standard de la sexualité humaine, ou plutôt masculine. Se rapprocherait-on réellement de cette ère ? Quelle prouesse l’IA a-elle fait jusqu’ici ?
Plan de l'article
Exit les poupées gonflables : bonjour les robots sexuels personnalisables
Une sexualité épanouie fait partie des critères d’une existence qui en vaut vraiment la peine. Cela fait des décennies que les poupées gonflables sont entrées dans les ébats de certains couples voulant pimenter leur vie sexuelle. Certains en ont besoin en tant que partenaire à part entière à qui on se confie et on fait des câlins. Pas plus tard que l’année 2021, un homme originaire de Hong Kong s’est fiancé avec une de ces poupées.
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Depuis 2015, il a été annoncé que des robots sexuels humains qui allaient se doter de l’intelligence artificielle étaient en développement. Qu’en est-il en réalité ? L’IA fait des merveilles dans de nombreux domaines et continue son apprentissage à un rythme qu’aucun humain n’atteindra jamais. La poupée gonflable dans sa conception traditionnelle est une…poupée qui ne ressent rien qui ne communique pas réellement même si on peut lui intégrer des bandes sons. Les robots sexuels font plus que du sexe.
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Les sexbots concurrencent désormais les humains…et pas qu’au lit
Toutes les âmes esseulées peuvent-elles maintenant compter sur un sexbot ou robot sexuel dont les caractéristiques et capacités vont au-delà de sa ressemblance avec un humain ? Eh bien ! Avec les avancées technologiques effectuées dans le domaine de l’intelligence artificielle jusque-là, on se rapproche de plus en plus de la poupée sexuelle humaine. Harmony par exemple, un sexbot créé par Realbotix a des capacités – ou plutôt des fonctionnalités – plus qu’étonnantes.
Un robot sexuel plus cultivé que certains humains
Cette poupée sexuelle est dotée d’un dispositif de reconnaissance faciale. Ce sexbot peut aider son propriétaire-partenaire à sortir de la solitude, c’est une vraie poupée de compagnie. Et pour cause ! Elle peut interagir avec son partenaire humain dans le cadre de conversations sur des sujets plus ou moins diversifiés. Vous n’avez personne avec qui discuter cinéma ou littérature ? Vous pouvez compter sur votre robot sexuel pour cela.
Un sexbot qui a la personnalité de la femme idéale
Le sexbot n’est pas un simple objet sexuel qui est là pour combler un manque. Il peut devenir une véritable compagne avec qui son partenaire humain peut passer du temps et veut passer du temps. Par ailleurs, le sexbot présente l’avantage d’être personnalisable physiquement. Mais la personnalisation va au-delà de l’apparence physique, il est possible de paramétrer jusqu’à ses traits de personnalité.
Remarque :
Il est à noter que ce sont surtout les hommes qui sont intéressés par les robots sexuels et les relations sexuelles avec eux. Dans les 98% des robots sexuels produits actuellement seraient produite pour une clientèle masculine uniquement.
Le sexbot : la chasse gardée des plus fortunés
Pour le moment, le sexbot n’est pas encore accessible au plus grand nombre. Ce n’est pas encore aujourd’hui que tous les célibataires endurcis, par choix ou malgré eux, se coucheront avec un sexbot à l’image de la femme idéale dans leur lit. Le fait est que le sexbot reste encore très cher actuellement. D’après les dernières nouvelles, les robots sexuels coûtaient encore entre 5 000 et 15 000 euros.
Mais comme toutes les technologies, il est possible de dire qu’il y a de l’espoir pour le grand public intéressé par ses robots qui peuvent se comporter presque comme des humains. Au fur et à mesure des développements, le coût de ces technologies va diminuer. Bien que cette éventualité reste encore indéterminée, l’utilisation ou plutôt le mésusage des robots sexuels suscite toujours de nombreuses polémiques.
Les soucis n’ont aucun rapport avec une éventuelle invasion ou prise de contrôle de robots sexuels humains menant une révolution contre l’esclavage sexuel ou l’objectivisation dont ils sont victimes. Le souci serait plutôt dans l’objectivisation du corps de la femme décuplée par la possibilité de personnaliser presque sans limite son sexbot idéal. Entre autres dérapage, on peut par exemple rappeler l’existence de “Frigid Farrah”, un sexbot avec qui il est possible de simuler un viol.